Tout corps vivant évolue. C’est le cas également des équipes de recherche tout au long des huit années que dure le programme AKER. Focus sur celle du Laboratoire d’Analyses Physiques de la SNES situé à Angers.
L’équipe du GEVES dédiée au programme AKER
Le Laboratoire d’Analyses Physiques est l’un des laboratoires spécialisés de la SNES (Station Nationale d’Essais de Semences) au sein du GEVES (Groupe d'Etude et de contrôle des Variétés Et des Semences). Placé sous la responsabilité d’Aurélie Charrier, arrivée il y a un peu plus d’un an, il comprend quatre pôles : imagerie, pureté/micro-nettoyage, teneur en eau/appui à la filière et cytologie.
Directement impliqué dans le programme AKER, le pôle « Imagerie » est placé depuis peu sous la responsabilité de Sherif Hamdy, qui a obtenu un Master 2 « Intelligence artificielle et vision par ordinateur » en France et en Norvège, avant de faire un stage chez Vilmorin.
Laurence Le Corre accompagne le programme AKER depuis le début ; elle est référente au sein du pôle pour la planification et la réalisation des expérimentations avec le tomographe à rayons X. Elle est la Personne Compétente en Radioprotection (PCR) du GEVES.
Nouvellement arrivée à la SNES, Audrey Dupont a été embauchée en partie par le Laboratoire d’Analyses Physiques et par le Laboratoire de Germination (dirigé par Sylvie Ducournau), et fait donc le lien entre les deux. Elle a suivi un BTS « Bioanalyse et contrôle » et travaillé auparavant dans un laboratoire vétérinaire.
S’agissant du programme AKER, dans le cadre du phénotypage des semences, le Laboratoire d’Analyses Physiques a assuré le screening par rayons X 2D des semences de tous les génotypes sélectionnés, et s’apprête à analyser avec le tomographe à rayons X 3D toutes les composantes internes de la semence sur les génotypes extrêmes.
« AKER est un gros programme, il couvre de nombreux aspects : phénotypage (au laboratoire et au champ), génotypage... Le fait qu’il dure 8 ans offre la possibilité d’approfondir vraiment les choses », indique Aurélie Charrier. AKER a notamment permis le co-financement de l’acquisition du tomographe à rayons X 3D par la SNES. « Au cours du projet, nous avons développé et optimisé les méthodes d’acquisition et de traitement d’images. Nous sommes maintenant en mesure de phénotyper très précisément et à haut débit un grand nombre de composants internes de la semence de betterave grâce au tomographe. Il s’agit d’un outil très puissant », conclut-elle. Actuellement, ce tomographe est utilisé dans le cadre d’autres programmes de recherche et sur d’autres espèces.